Colette, l’entreprise qui réinvente la cohabitation intergénérationnelle
Suite à la sortie du Top 50 de l’entrepreneuriat à impact 2021, nous avons décidé de mettre en lumière les lauréats des différentes catégories. Pour rappel, le Top 50 de l’entrepreneuriat à impact 2021 est un classement initié par Carenews. Il vise à valoriser, récompenser et faire connaître les entrepreneurs et les structures qui œuvrent pour un demain meilleur et pérenne. Piloté par des partenaires experts dont l’ESSEC et notre cabinet de conseil en stratégie RSE pour la méthodologie notamment, et soutenu par BNP Paribas, ce classement dévoile les 50 structures les plus impactantes de 2021.
Aujourd’hui, nous mettons en avant Colette. Cette startup fondée en 2020 propose une plateforme de cohabitation intergénérationnelle. Elle aide des étudiants ou jeunes actifs à se loger chez des hôtes qui ont une chambre à louer. La structure a été nommée lauréate de la catégorie « Création, maintien du lien social et lutte contre l’isolement ». Cette catégorie récompense les structures qui visent à rapprocher les générations, les cultures, les religions, promouvoir le « vivre ensemble », lutter contre l’isolement de publics fragiles, générer des échanges entre individus ou groupes d’individus.
Retrouvez Juliette Millet, Chargée de communication qui nous parle du projet !
Qui êtes-vous ? Présentez-nous votre entreprise, son activité et sa raison d’être !
Juliette Millet : « Chez Colette, nous aidons les jeunes de moins de 30 ans à s’installer chez des hôtes de plus de 60 ans qui ont une chambre libre à louer chez eux. On appelle cela de la cohabitation intergénérationnelle. Cette alternative à la location classique a pour objectif de répondre à une double problématique : la solitude subie par un grand nombre de seniors d’une part, et la difficulté à trouver un logement quand on est étudiant d’autre part. Quels sont les avantages pour nos hôtes ? Compléter ses revenus chaque mois : la cohabitation intergénérationnelle permet aux seniors qui nous ont fait confiance d’obtenir un complément de revenus chaque mois, de près de 500€. Avoir une compagnie au quotidien : faire cohabiter deux générations permet aux cohabitants de créer du lien tous les jours. Partager un repas, prendre des nouvelles, ou simplement savoir que quelqu’un est présent c’est quand même plus sympathique. Et pour les jeunes ? Avec Colette, les cohabitants peuvent accéder à des logements confortables en plein centre-ville, à un prix abordable. Ce sont, dans la plupart des cas, de grands appartements familiaux, l’idéal pour étudier en toute sérénité !
En deux ans, nous avons réussi à bâtir une véritable communauté d’hôtes qui nous font confiance. À ce jour, nous avons créé plus de 550 binômes de cohabitants !
Pourquoi avoir participé au classement du Top 50 ?
Juliette Millet : « Depuis que Clara est à la maison, je suis apaisée et je me couche tranquille chaque soir. J’ai toujours eu peur qu’il m’arrive quelque chose chez moi et que je sois seule. Avoir une présence à la maison me rassure beaucoup, j’ai vraiment bien fait de passer le pas ! »
« C’est que dit Hélia, 70 ans et hôte chez Colette, depuis qu’elle héberge Clara. Les témoignages comme celui-là, nous en avons presque quotidiennement, et c’est très important pour nous de voir l’impact positif de nos actions sur nos membres. C’est même la plus belle des récompenses. Chez Colette, nous avons la conviction que l’intergénérationnel est l’avenir ! C’est pour cela que nous avons participé au Top 50 de l’entrepreneuriat à impact de Carenews. »
Une récente ou prochaine actualité de votre entreprise à nous partager ?
Juliette Millet : « Depuis janvier, nous avons ouvert deux nouvelles villes et nous proposons désormais les services de Colette à Paris, Lyon et Bordeaux. En trois mois, plus de 60 hôtes ont rejoint l’aventure notamment à Bordeaux et Lyon. Les premières cohabitations bordelaises et lyonnaises ont également démarré. Le déploiement à l’échelle nationale est une nouvelle très importante pour nous ! Nous souhaitons faire connaître nos services dans ces nouvelles villes et espérons rencontrer le même succès qu’en Ile-de-France. »