Le 18 mars, HAATCH, Sami et le Cabinet de Saint Front ont réuni plus de 70 participant.es à la Climate House, pour décrypter ensemble les défis et opportunités de la directive Omnibus. Au cours des échanges, nous avons apporté une réponse collective et concertée à la question « CSRD, et maintenant ? ».  

DECRYPTAGE DE LA DIRECTIVE OMNIBUS POUR LA CSRD

Dans un premier temps, nous avons proposé un décryptage détaillé de l’ensemble des annonces et de leurs conséquences pour chacune des typologies d’entreprises, initialement concernées par la CSRD. L’intégralité de ce décryptage se trouve dans le document ci-dessous, téléchargeable également via ce lien : décryptage omnibus

 

RECOMMANDATIONS & CONSEILS : CSRD, QUE FAIRE MAINTENANT ?

Dans un second temps, nous avons proposé aux participant.es une lecture plus stratégique du contexte actuel. Le propos tenu dans cette seconde partie se résume assez bien en citant Alexis Krycève, fondateur de HAATCH : 

« La RSE doit (re)prendre une place stratégique dans les entreprises. Les prochains mois et années doivent être ceux de la définition d’une vision stratégique, de l’implémentation puis de l’action. Tout cela au profit d’une transformation réelle des modèles d’affaires » 

Cette conviction rejoint également celle de Candice Lourdin (Cabinet de Saint Front) : 

« Il n’y a pas de “stop the clock” pour les limites planétaires qui sont près d’être dépassées » 

Autrement dit, nous avons la certitude qu’il est grand temps de remettre les priorités dans le bon ordre et d’engager voire de reprendre une logique plus « proactive » et « transformatrice » lorsqu’il s’agit de la RSE. Là où nous sortons d’une séquence qui a mis le reporting au centre de l’équation, nous devons désormais repositionner la RSE comme un axe stratégique, vecteur de bénéfices multiples pour les entreprises. Si l’on anticipe les prochains mois, les responsables RSE qui ne feront pas la démonstration de la valeur créée par leur feuille de route risquent d’avoir du mal à en faire la juste priorité qu’elle doit être. 

Cette seconde partie de la conférence s’est bâtie sur le support de présentation ci-dessous, téléchargeable via ce lien : nos convictions pour la suite

Tout au long de cette 2nde partie, nous avons partagé 6 convictions aux participant.es, principalement des responsables RSE et dirigeant.es d’entreprise. Les voici : 

  • Commencez par l’analyse de double matérialité  

C’est l’amorçage idéal pour identifier l’ensemble des enjeux RSE propres à votre activité. C’est également un excellent moyen mieux comprends vos Impacts, Risques et Opportunités dans votre chaîne de valeur, aujourd’hui et dans le future proche (5-10 ans). 

  • Mettez à profit le report pour construire ou mettre à jour votre stratégie RSE 

La Double Matérialité a le bénéfice de l’exhaustivité, la stratégie doit avoir l’objectif de priorisation et d’allocation des ressources. Quel(s) sujet(s) allez-vous pousser plus loin ? Quel(s) sujet(s) créent de la différenciation vs. ceux qui doivent s’aligner avec les pratiques du marché / la réglementation.  

  • Structurez sans attendre votre stratégie climat 

C’est l’un des axes stratégiques, parce qu’alignés avec les intentions européennes de décarbonation et parce que vecteur de mitigation des risques. 

  • Menez un diagnostic de votre gouvernance RSE (objectifs, outils, moyens, rôles, …) 

La gouvernance, c’est la condition de succès du passage entre une stratégie et une réussite opérationnelle. On y parle des rôles, responsabilités, incitations financières, fiches de poste, KPIs etc… 

  • Équipez-vous d’un outil de pilotage de vos données 

Transformer votre entreprise se fera avec des objectifs de long terme, associés à des KPIs clés. Pour mesurer le succès, il nous parait essentiel de se doter d’outils de pilotage simples mais permettant d’objectiver les progrès et d’anticiper les risques opérationnels. 

  • Adoptez une approche progressive de l’audit 

L’audit doit être perçu comme un accompagnement destiné à favoriser l’amélioration, plutôt qu’une simple évaluation punitive. 

Pour conclure… 

Dans ce moment d’incertitude, nous espérons avons montré un chemin en décryptant les annonces “omnibus” du 26 février de manière claire et objective mais aussi en proposant des actions concrètes, structurées et impactantes pour continuer à mettre l’impact au cœur du modèle d’affaire des entreprises européennes. 

 

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